Taux d’épargne brut des ménages slovènes et de quelques autres pays européens en 2012


Le taux d’épargne brut des ménages, selon Eurostat, représente l’épargne brute par rapport au revenu disponible brut des ménages. C’est la partie du revenu qui n’est pas dépensée sous forme de consommation finale.

 

La carte montre

  • en vert, les pays d’Europe dont le taux d’épargne brut des ménages est (données de 2012) supérieur à la moyenne des 28 pays de l’Union européenne (UE28) soit 11,24 %. Pour des raisons de commodité visuelle, la Slovénie apparait en bleu.
  • en rouge, les pays dont le taux d’épargne brute des ménages est inférieur à la moyenne de l’UE28.

Le graphique en courbes

  • Indique la même idée mais en faisant apparaître l’évolution du taux par pays depuis 1995, 1999, 2002 ou 2006. Les couleurs des courbes ont le même sens que dans la représentation par la carte.

Source des données: Eurostat 2014

 

Selon les théories économiques considérées (d’inspiration keynésienne ou néo-classique), il existe plusieurs explications quant au niveau d’épargne des ménages d’une économie :

  • Les ménages placent ou investissent leur épargne en escomptant un rendement financier futur plus élevé,
  • Les ménages épargnent en s’assurant que leur avoirs restent liquides et disponibles à très court terme soit pour consommer, soit à titre de précaution (en période de crise économique notamment).
  • Dans certains, pays une l’épargne est consacrée à la constitution d’un capital pour le financement de la retraite ou un complément,
  • Pour d’autres économistes alternatifs, les ménages épargnent pour constituer un patrimoine à transmettre aux générations futures ou bien pour leur permettre de faire face à une éventuelle augmentation des impôts destinée à combler un déficit budgétaire et un endettement engagés par l’État à la précédente génération (théorème Ricardo-Barro ou équivalence ricardienne),
  • Certains économistes (Modigliani), penchent pour une évolution du taux d’épargne en fonction de la structure démographique et de l’âge où les individus auraient une propension à épargner durant la période active puis à désépargner ensuite.

L’épargne globale d’un pays est une variable importante du financement des investissements. On observe, qu’une sur-épargne en période de crise peut avoir un effet déprimant sur l’économie.

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